Boring League

19/06/2011 17:52 Je commente







Le sacre de Man U ne masquera pas le caractère oubliable de ce cru 2010/11. Faute de prétendants, Fergus et ses hommes ont survolé sans convaincre le championnat. 


Manchester City, Chelsea et surtout Arsenal n’ont eu que les miettes. Quant à Tottenham, son élimination en quarts de CL a sonné le glas de ses ambitions. 
Heureusement que Giggs frères et Rooney étaient là pour alimenter la chronique graveleuse…


Crèche de luxe

La classe biberon d’Arsenal a de nouveau livré une partition désespérante de prévisibilité. Un début de saison encourageant dans le sillage d’un Nasri appliqué. 
Devant, Chamakh supplée avantageusement Van Persie et l’absence de Vermaelen ne se fait pas sentir. 
Une rouste à Tottenham (4-1), une valise à City (3-0) ont rapidement placé la crèche à Wenger à la seconde position, à ceci s’ajoutant un parcours sans fausse note en Europe (dans un groupe de cancereux arthritiques, il est vrai). 
Les problèmes surviennent en début 2011, avec la cagade de St James Park, où Newcastle revient à 4-4 après avoir été mené 4-0 dès la 26 minute de jeu. 
Le retour de la plus célèbre victime d’ostéogenèse (Van Persie) n’y fera rien. Nasri se blesse, Fabregas revisite Calimero, Squilacci et Koscielny distrayent… Une débandade à trois mois des grandes vacances, du jamais vu, maître Wenger… 
Le 27 février, les CM2 se font punir par les redoublants du CE1 de Birmingham, futurs relégués, en coupe de la Ligue (1-2). 
T rois jours plus tard, ils se feront tondre au Camp Nou par les minimes handballeurs du FC Barcelone (1-3). Depuis ? Deux victoires en championnat, une autre en Cup devant Leyton Orient et une 4e place pour finir. 
A 925 livres l’abonnement à l’année (hausse de 4,5 %), ça fait cher la retenue… La retraite, dans l’Education Nationale, c’est à quel âge, Arsène ?

A l’Ouest, que du vieux


Faubert, Robbie Keane, Obinna, Boa Morte, Scott Parker, Hitzlsperger, Upson, Bridge, Robert Green… Vous mesurez l’ampleur du désastre ? 
Des gros investissements aboutissant à la lanterne rouge ? Sept défaites sur les 8 derniers matches ? Quoi, vous riez encore ? 
Les fans, eux, étaient persuadés qu’avec Zola à la tête des Hammers, West Ham se serait maintenu. Un coup d’épée aux flans d’Avram Grant, qui avait pris sa succession à l’intersaison 2010. 
Du coup, tout semble foutre le camp, y-compris les joueurs, à l’image de Faubert, qui « ne se voit pas revenir à Londres à la resprise » ou Demba Ba, le rebelle opportuniste d’Hoffenheim. Carlton Cole devrait, lui, s’engager avec Newcastle et Parker irait du côte de White Art Lane. Plus drôle, Kevin Nolan, qui a fait la joie des pelouses et des pubs anglais avec Andy Carroll pourrait faire le trajet Newcastle – Londres. « www.leboncoin.com », c’est ici ! Est-ce que les clubs français connaissent Londres ?



El pimiento Chicharito


Du haut de ses 13 buts (20 toutes compèts confondues), Javier Hernandez a explosé à la face du monde. Mieux, il a craché à la tronce de Berbatov, pourtant meilleur buteur de Premier League en lui piquant sa place. Les grands matches, c’est pour Javier. 
En 8e de finale, face à l’OM, il inscrit un doublé et s’installe définitivement dans le onze titulaire de Manchester. Acheté 10 millions d’euros au Chivas Guadalajara, il est élu meilleur mancunien par ses supporters. Alex Ferguson, ravi, s’est même permis une envolée, envers celui « qui a dépassé (mes) attentes ». 
Et comme un tacle à notre Ligue 1 foireuse ne se refuse pas, signalons qu’à l’été 2010, Chicharito avait été proposé à St-Etienne, Paris et Bordeaux et que ces derniers l’ont tous refusé, l’un deux le jugeant même « pas assez cher ». 
A l’aise dans le 4-3-3 de Sir Alex, entouré de Valencia et de Rooney, il balaie le front de l’attaque et couvre les espaces bien mieux que Dracula, coupable d’avoir marqué ses 21 buts en à peine 11 matches (sur 33 joués ! ).

La foire aux cons


Octobre 2010, une secousse agite le petit monde de la Premier League : Rooney refuse de prolonger pour Man U à 20 mois de la fin de son engagement. Le Real lui fait les yeux doux et ses relations avec Alex Ferguson sont orageuses. 
Mais selon la presse anglaise, Rooney avait l’intention de passer à l’ennemi, Manchester City, qui lui faisait un pont d’or. Alex se serait rendu lui-même chez Rooney pour lui expliquer sa façon de penser. 
Rooney se rétracte et obtient une revaolorisation salariale monstrueuse (de l’ordre de 25%), quelques jours après avoir déclaré vouloir « absolument quitter Man U ». Les fans ont apprécié.


Ryan Giggs avait tout du gendre idéal. Bon gars, fidèle en club comme en amour, père de deux mioches et marié à sa bombasse Stacey depuis 4 ans. John Hemming, parlementaire lambda usera, en mai dernier, de son immunité légale pour dévoiler ce que Giggs a tout fait pour garder secret au moyen d’une injonction de silence : il entretenait une relation avec l’ex de Cristiano ou de Defoe, Imogen Thomas. 
Outre le caractère sexuellement dérangeant de l’affaire, sa volonté d’avoir voulu baillonner la presse a fortement déplu et lui a fait perdre beaucoup de « miles » dans le Royaume. Imogen, miss Pays de Galles 2003 subit, depuis, toute sorte de menaces. 
Plus con encore, quelques jours après ce scandale, un tabloïd révèle qu’il aurait entretenu une liaison soutenue de 8 ans avec sa belle-sœur. 
Ils se sont notamment vus le jour de la naissance du premier enfant de Ryan, alors que Stacey souffrait en silence à l’hôpital. Rhodri, le frère ne s’en serait pas remis si Danielle Healy n’avait pas été là pour s’adonner avec lui aux joies du cocufiage. 
Les parents des frères Giggs sont toujours portés disparus, morts de honte, sans doute…

Quant aux qataris de City, aux balbutiements de Liverpool version Dalglish ou à la foireuse saison de Villa, ce sera pour une autre fois…




Un article Monde De Foot

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